jeudi 26 mars 2020

Vends planches RIGO

Bonjour à tous.
Profitant d'être à la maison comme 3 milliards de personnes en ce moment, j'en profite pour faire un petit ménage de printemps.
Je vends 7 planches RIGO sur les drapeaux et 1 sur la 9ème demi-brigade en Egypte.
elles sont en trèsbon état et elles seront pour vous pour 5 euros l'unité ou 35 euros le lot hors fdp.
Paiement par paypal et envoi par la poste uniquement (il n'y a que ça qui marche).
Voici la liste complète :
Planche D6 : Royaume de Saxe (II) 1811-1813
Planche D25 : Grand duché de Mecklembourg (I) 1808 -1813
Planche D13 : Grand Duché de Varsovie (IV) 1807-1814
Planche D5 : Grand Duché de Varsovie (II) 1807-1814
Planche D15 : Royaume d'Italie (IV) Garde Royale 1805-1814
Planche D21 : Grand Duché de Hesse (II) 1806-1814
Planche D7 : Royaume de Bavière (I) 1806-1813
Planche 216 : 9ème demi-brigade de ligne en Egypte 1800-1801.
Voilà si vous voulez plus de précisions, contactez moi sur le MP de figbazar.
Portez-vous bien



lundi 9 mars 2020

Artillerie britannique

Me voilà lancé dans une nouvelle aventure : l'artillerie britannique sous l'Empire.
Une batterie de 12pdr, 2 de 9pdr, 2 de 6pdr sont à se partager entre l'artillerie à cheval et l'artillerie à pieds, plus les batteries brunswickoises en 1815 donc 2 de 6pdr en plus.
Bien évidemment les artilleurs sont au prochain menu de ma peinture en même temps qu'un char égyptien du temps des pharaons...j'aime bien les grands écarts.






Les pièces sont des wargames foundry plus 2 perry pour les bandes noires de Brunswick.
A bientôt.

dimanche 8 mars 2020

Corps franc prussien 1756

Bonjour, je vous présente ma dernière mise en peinture : le bataillon Le Noble ou le frei infanterie Le Noble. C'est un corps franc prussien qui a combattu lors de la guerre de sept ans. Il fut crée le 18 juin 1756 à Francfort sur le Main sous le commandement du lieutenant Colonel Le Noble. Cette unité à un seul bataillon totalisa entre 500 hommes, à sa création, et presque 800 en 1758. A la fin de la guerre il fut incorporé au régiment de garnison VIII. Je vous laisse découvrir ces états de service en allant sur l'excellent site kronoscaf.com.
Les figurines sont des wargames foundry, très sympa à peindre même si il me fallut du temps pour les finir, justement par manque de temps.
Voici quelques photos (toujours de médiocre qualité...).




lundi 20 janvier 2020

Nouveaux renforts

Comme l'indique le titre, voici mes derniers méfaits en peinture :
D'abords des dragons français premier empire en mode combat d'infanterie.
Ces petits gars du 5ème dragons qui complètent les deux escadrons montés. Il s'agit de figurines Brigade Models (les montés sont du Front Rank).






Un prochain groupe est en péparation.
La seconde nouveauté c'est le 14ème régiment de cuirassiers du Grand Duché de Varsovie.
J'ai peints ceux de 1813, sans cuirasses, à partir de la référence du 11ème cuirassiers 1815 de chez Perry. Crée par la volonté de Poniatowski de doter la cavalerie polonaise d'une unité lourde, l'arrivée de ce régiment n'était pas du goût de Napoléon qui la trouvait trop chère et aurait préféré un autre régiment léger à la place. Ce qui n'empêchera pas ce régiment de se couvrir de gloire en Russie en 1812, surtout lors de l'attaque de la grande redoute durant la bataille de la Moskova. En 1813, il sera reconstitué tant bien que mal (sans les cuirasses, dont la dotation était prioritaire dans les régiments français) et fera brigade avec le tout récent régiment de Krakus. Décimé durant la bataille de Leipzig, il disparait à l'issue.


Voilà pour les nouveautés. Arriveront, un jour, les krakus et je pense les dragons démontés, selon mon humeur du moment qui est plutôt changeante.


dimanche 19 janvier 2020

R'lyeh Wgah'nagl fhtagn !!


Ces figurines ont été vendu, merci à l'acheteur.
Pour présenter ces figurines, j'ai écris une petite bio pour chaque figurines sous l'angle des oeuvres de HPL Lovecraft, en lisant le titre ceux qui parlent la langue maudites des Grands  Anciens l'auront tout de suite compris !!

Voici notre premier personnage. Il s'agit du professeur Abullah Ben Abdul, chercheur et enseignant à l'Université du Caire et membre de plusieurs associations internationales d'histoire et d'archéologie.
Ce brave professeur fit la connaissance avec le Mythe lorsqu'il participait à l'expédition Kitchener au Soudan en 1898. Membre d'une unité d'éclaireurs égyptienne, il fut fait prisonnier par une bande de rebelles qui ne faisait pas parti de l'armée du Mahdi et pour cause. Ces sauvages n'adoraient pas Allah mais une entité ancienne et démoniaque qui aurait régné sur Terre à une époque ou l'homme n'était pas encore dans les plans du Grand Architecte. Initié à cette religion, bien qu'il fut promis à un sacrifice lors d'une cérémonie impie dans un temple perdu au milieu du désert, il comprit que ce culte avait des ramifications bien au-delà du Soudan et signifiait un réel péril pour la race humaine. Il réussit à s'échapper des griffes de ses futurs bourreaux et après 15 jours de marche dans le désert réussit à rejoindre une colonne britannique qui marchait vers Omdurman pour battre l'armée du Mahdi. Rendu à la vie civile, il se jeta à corps perdu dans les études et devint en quelques décennies une sommité dans le domaine des civilisations antiques de la mer rouge et de l'est africain.
Nous retrouvons notre personnage à la sortie d'un temple en ruine (celui là même ou il fut retenu prisonnier) après avoir dérobé le manuscrit des neuf parchemins, ouvrage impie et démoniaque.
" Par la barbe du Prophète, je ne me laisserai pas prendre cette fois-ci, ces infidèles vont goûter de mon Luger !!"


Abdullah Ben Abdul et James Wilson



Le deuxième personnage s'appelle James Wilson. Ce robuste canadien est un ancien pilote de la Grande Guerre, il finit le conflit au pied du podium, puisque son palmarès se figea à 4 victoires au moment de l'armistice. Ensuite il vécu de petits boulots, aussi bien en Amérique du Nord que dans le reste du monde. Nous le retrouvons au pied de l'Himalaya ou il transporte pour le compte de la triade chinoise des cargaisons d'opium à bord de son Fokker FVII. Pris dans une tempête hors du commun, il se crashe et après une errance de quelques jours il trouve refuge dans une lamaserie. A la place de trouver de paisibles moines bouddhistes il découvre une secte toute dévolue à une religion démoniaque et antédiluvienne. Préférant, et de loin, affronter le yéti que ces moines dégénérés, il compte bien se faire jour à travers le temple et faire fumer son magnum 44 dans les moindres recoins de ce lieu abandonné et maudit.

Notre prochain personnage nous emmène dans la verdoyante campagne anglaise.
Sir Archibald Palmister revient sur ces terres ancestrales et reprend possession du manoir familial, après des décennies à faire fortune dans l'exploitation des mines de pierres précieuses. Mais l'héritage familial comporte aussi de sacrés casseroles comme le fait que certains lieux sur ces terres servent de rassemblement pour des cérémonies occultes et paiennes. Ne pouvant supporter un tel ramdam sur ces terres et surtout la mauvaise réputation qu'on pourrait lui faire, il décide, ce soir de pleine lune, d'aller voir d'un peu plus près ce qui se passe dans la clairière de la forêt de Darkwood et de mettre fin à ce scandaleux brouhaha que l'on entend à plusieurs milles à la ronde.
"Mais quel affreux vacarme !! Et ces gens qui dansent comme des possédés autour de ce brasier, Dieu que c'est indécent !! VEUILLEZ ARRETER CE CIRQUE !!" Ce furent les derniers mots que notre ami Archibald prononça avant qu'une ombre ne l'arracha du sol et le jette au milieu du brasier ou il rejoint d'autres compagnons d'infortune au milieu de chants et de psalmodies impies et délirantes.


Sir Archibald Palmister et Bruno Meyer


Cet athlétique jeune homme à la mèche un rien séduisante n 'est autre que le célèbre aventurier allemand Bruno Meyer. Cet ancien champion de boxe, n'avait qu'une envie : partir à l'aventure, lui qui ne fut mobilisé que pour les dernières semaines du conflit, il devait étancher sa soif de bagarres et d'aventures loin des rings miteux d'une nation vaincue.
Nous le retrouvons aux portes d'une cité perdue au milieu du désert d'Arabie. Des nuages noirs se forment au-dessus de cette cité maudite et oublié, sauf par les adorateurs du Culte, le vent se lève et des hurlements venant des bâtiments d'un âge dépassant l'imagination ne rendaient pas le lieu très accueillant. "Himmel, il doit bien avoir quelques créatures à dégommer et quelques trésors à piller dans ce charmant endroit, n'est ce pas mon fidèle Rachid ? Rachid ? mais ou se cache ce pleutre ?
Tant pis pour lui. Vowarts !!"



Poursuivons plus rapidement notre revue d'aventuriers avec Ricardo Giacometti, ce brillant universitaire romain, spécialisé dans les cultes et religions oubliés de la Rome antique, et en cet instant près à traverser la Manche pour enquêter sur d'étranges phénomènes et de résurgences d'anciennes croyances sur les terres de la vielle Angleterre. La lecture d'un article de presse racontant la découverte affreusement mutilé et carbonisé d'un noble anglais sur ces terres lui a mis la puce à l'oreille. "Avanti , un mistero da risolvere !!"
Le suivant n'est autre que le célèbre archéologue Lord Newton of Fortecue. A la recherche de la civilisation perdue M'Bangala qui aurait vécu dans les recoins les plus sombres du continent noir.
A l'écoute des anciens qui racontent les horreurs et les complicités de ce peuple avec des êtres démoniaques venu d'autres dimensions, on comprend mieux pourquoi l'expédition perdit la plupart de ses porteurs et supplétifs et ce n'est pas les sons effrayants de tambours et les cris venant d'outre tombe qui encerclent le campement en cette fin de journée, qui vont rassurer les derniers restants.
"Ils ne vont quand même pas nous attaquer à l'heure du thé !! it's a shocking thing !!"


Ricardo Giacometti et Lord of Fortescue


Finissons enfin avec nos deux derniers héros.
Le premier n'est autre que le fils de lord Newton of Fortescue, Sir Wellington of Fortescue, parti à la recherche de son père deux ans apès sa disparition.
Le second s'appelle Olaf Gustavson. Ce fier marin norvégien part à la recherche des compagnons qui ont disparu durant l'exploration de cette étrange île du pacifique ne figurant sur aucunes cartes.

Sir Wellington of Fortescue et Olaf Gustavson
Voilà ! je me suis bien amusé à écrire ces petites histoire, bien qu'à la fin j'avais plus trop d'idées.
Maintenant c'est à vous de faire vivre d'autres aventures à ces figurines. Si vous êtes intéressé, passez par la messagerie de figbazar. Merci

jeudi 16 janvier 2020

Bonne année 2020

Bonne année à tous et merci à ceux qui viennent régulièrement visiter mon blog, même si je ne mets pas grand chose de nouveau ces temps-ci.
Voilà ma première résolution : enrichir un peu plus ce blog et plus régulièrement, ce qui m'amène à mes résolutions suivantes :
Plus lire, et pas seulement Vae Victis ou Guerre et Histoire, mais des livres sans beaucoup d'images et avec plein de mots dedans.
Peindre de manière plus régulière, ce qui me permettra de vous présenter mes derniers travaux.
Puis vient le moment de savoir quel sera le fil rouge en matière de peinture pour cette nouvelle année. D'abord, je voulais commencer par me lancer sur l'armée britannique durant la guerre de la Péninsule, mais mes unités n'étant pas toutes au complet je les mets sous le coude. Je pense enfin finir mes deux bataillons de landwher prussiennes qui pennent la pussière depuis des mois et qui sont à 70% fini, mais  j'ai fais une overdose de prussiens et j'ai un peu de mal à m'y remettre ( 32 fig d'un coup j'ai passé l'âge!!). Sinon vu mon stock en attente je peux me laisser aller à mes envies : du byzantin, Bonaparte en Egypte ou du prussien sauce Gand Frédérick...

Je vous souhaite à vous et à vos proches le meilleur pour 2020 et n'hésitez pas à laisser des commentaires de temps en temps, ça permettra de discuter un peu.

mercredi 10 juillet 2019



Ma bibliothèque idéale



J'attaque aujourd'hui une nouvelle rubrique qui comme son nom l'indique va parler des livres d'histoire militaire (ou autre) qui m'ont marqué et que je voudrais vous faire découvrir (ou pas).
Je commence avec le livre de Georges Blond : La Grande Armée.


J'ai lu pour la première fois ce livre il y a plusieurs décennies (je sais ça fait un peu vieux chouff) et j'ai dû le relire 3 ou 4 fois depuis et à chaque fois avec le même plaisir et je me suis demandé à chaque fois comment ces hommes et ces femmes ont pût supporter toutes ces souffrances ?
Car oui le mot souffrance résume très bien ce livre, bien plus que les termes gloire et rigolade.
La souffrance pendant les marches forcées dans des conditions climatiques dantesques à la poursuite de l'ennemi sans rien manger ni rien boire, souffrance pendant les batailles ou l'on subit les feux d'artillerie et de mousqueterie, les charges de la cavalerie adverse, la vue de ses camarades tués ou blessés. Souffrance dans les hôpitaux de campagne, pour les moins chanceux qui ne sont pas mort de suite sur le champs de bataille, véritable mouroir malgré les efforts désespéré des médecins pour sauver un maximum de blessés. Souffrance dans la lutte contre les guérillas espagnoles ou portugaises, les massacres succédant aux exactions en tout genre et dans les deux camps. Souffrance pour les prisonniers de guerre entassé dans les pontons prison de Cadix ou sur l'îlot de Cabrera.
Et à chaque campagne, cela recommence. Et pourtant ils avancent derrière lui, derrière Napoléon.
Ils le maudissent souvent, comme lors de la poursuite de l'armée britannique en Espagne en 1808 dans des conditions météo cataclysmiques, mais il suffit qu'il apparaisse devant la troupe, dise quelques mots et la magie opère, ils repartent de plus belles oubliant la faim et la douleur.
Même si il n'est pas le sujet principal du livre, on ne peut pas parler de la Grande Armée sans lui. C'est lui qui l'a construite, instruite et commandé, avec l'aide très précieuse du chef d'état-major Berthier. Les maréchaux sont aussi décrit lors de leurs actions plus ou moins glorieuses.
Ce livre est un véritable bijou, il est très bien écrit, se lit comme un roman, tout y est juste (ou presque). Certes il a été écrit en 1979 avec les connaissances de l'époque, donc parfois on trouve quelques erreurs mais pas de quoi hurler au scandale.
Si vous voulez l'histoire de la Grande Armée et surtout la vie des grognards, commencez par ce livre,
vous ne serez pas déçu et normalement vous allez être un mordu de cette période.